" Je ne savais plus quoi faire, j’ai perdu mes moyens " : on n’a pas oublié la confession désespérée de Sylvia, jugée en avril 2017 pour violences et avoir diffusé sur un réseau social la correction infligée à son fils.
La " maman Kaporal " du nom de la ceinture qu’elle avait utilisée pour punir Alfredo 16 ans avait écopé d’une peine assortie du sursis, " une peine d’avertissement " avait préciser son avocat. Avertie ? La société à travers la justice, avait estimé que les actes reprochés constituaient un délit. La maman, elle, était aux antipodes de ce jugement, déclarant aux journalistes " c’est leur décision. Comme on n’a plus le droit de faire notre rôle de parent, et bien on ne fait plus rien, Alfredo fait encore plus de bêtises."
Cette affaire, au fort retentissement local, avait divisé l’opinion au moins en deux parties très inégales : celles et ceux qui s’indignaient qu’un parent puisse user de la violence pour sanctionner son fils. L’autre, fortement majoritaire et bruyante estimait que les parents sont dans leur bon droit en punissant leurs enfants y compris en usant de la force et de l’humiliation, deux formes de violences différentes, physique et morale.
Le Quotidien qui s’était positionné contre les violences éducatives ordinaire en avait pris pour son grade ; assailli d’adultes témoignant que les fessées et autres coups reçus de leurs parents de les avaient pas tués...
Pourquoi revenir sur ce fait ? Parce que les députés de divers bords politiques ont déposé une proposition de loi visant à interdire les violences éducatives déjà en vigueur dans une majorité de pays européens.
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