Elle a été vite expédiée et sans discussion sur le rapport de la Chambre régionale des comptes. À écouter Ibrahim Patel, il n’y a plus lieu de s’inquiéter après la baisse des charges de 3,4 millions d’euros.
Sans opposition, pas de débat. C’est le constat qui s’est dégagé de l’assemblée générale de la CCIR où a été présenté, entre autre, le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la situation financière de la chambre consulaire (lire notre édition de samedi dernier).
Sans entrer dans les détails, le président de la CCIR, Ibrahim Patel, a pris la parole en début de séance. "Lors de ma prise de fonction sur le mandat précédent, nous avons subi des décisions contraignantes avec la perte simultanée de la concession portuaire et aéroportuaire", se justifie-t-il. Si l’on ajoute la ponction de l’Etat de 3,8 millions d’euros en tout sur la dernière mandature et l’idée jugée "lumineuse" de la CCI France de proposer des congés transition (retraite anticipée des agents avec le maintien des émoluments à 80% pendant trois ans, ndlr), il n’en fallait pas plus à Ibrahim Patel pour justifier la mauvaise santé financière de la CCIR.
Le Journal de l’île / p.12
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