Conscientes que La Réunion n’est pas à l’abri de la radicalisation, les collectivités territoriales ont manifesté leur volonté de mieux se former pour déceler les signes d’une dérive auprès de leurs administrés.
Pendant longtemps, La Réunion a pensé que son art du « vivre ensemble » la prémunissait de toute dérive radicale. Mais le démantèlement d’une cellule de recrutement djihadiste à Saint-Denis ou la mort d’un Saint-Andréen en Irak en 2015 ont rappelé brutalement que notre île n’était pas à l’abri du phénomène.
Aussi, alors que l’État a lancé en mai dernier un nouveau plan d’action global contre la radicalisation et le terrorisme, les différentes collectivités locales ont souhaité y être associées rapidement par l’intermédiaire du plan de formation développé par le centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). Et hier, sa délégation réunionnaise organisait une première journée d’échanges à destination des élus et cadre territoriaux sur le thème de la prévention de la radicalisation.
Le Journal de l’île / p.10
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